Prospecter. Le verbe convoque des images historiques (les prospecteurs d’or ou de pétrole), mais il est aussi entré depuis longtemps dans le jargon des échanges commerciaux. La prospection, en effet, c’est ce qui permet de trouver des prospects, destinés à devenir plus tard des clients. Dans l’immobilier, le terme a une valeur très particulière : sans prospection immobilière, il ne peut pas y avoir de vendeurs, donc pas de mandats, donc… pas de biens à vendre ! C’est pourquoi elle est au cœur des journées d’un mandataire. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Pourquoi est-ce essentiel ? Et comment fait-on pour prospecter ?
Aller à la rencontre des futurs clients : c’est encore la meilleure façon de résumer la prospection immobilière. En effet, il n’y a que deux méthodes pour rentrer des mandats à proposer aux clients acheteurs :
Vous comprendrez que le premier cas de figure est rare. Pas impossible, mais improbable. Les vendeurs ne poussent pas la porte des agences et ne contactent pas les mandataires sans y avoir été incités d’une manière ou d’une autre. C’est là tout l’objet de la prospection immobilière : aller chercher les prospects pour les convaincre de signer un mandat.
Faute de prospection, il ne peut pas y avoir de clients vendeurs ou bailleurs. Donc pas de biens immobiliers en catalogue. Donc rien à proposer aux acheteurs et aux locataires potentiels.
Ainsi, un mandataire a-t-il besoin de prospecter (sur le terrain, au téléphone, en ligne) pour rentrer des mandats. C’est ce qui lui permet, ensuite, de travailler son acquisition acheteurs et locataires (en fonction de son mandat) et de conclure une transaction.
Les prospects vendeurs, en particulier, sont le carburant qui alimente le moteur de la transaction, ce qui veut dire qu’il faut nécessairement consacrer du temps à cette recherche. En moyenne, la prospection immobilière peut représenter 20 à 30 % du temps de travail d’un négociateur… et 80 à 90 % de ses revenus !
À l’origine, la prospection immobilière se fait sur le terrain. Elle consiste à aller à la rencontre des prospects à l’occasion du porte-à-porte, ou à leur proposer une prise de contact par le biais de prospectus déposés dans les boîtes aux lettres. À cette solution s’ajoutent les moyens de contact à distance, notamment le téléphone. Toutefois, le développement technologique a permis aux professionnels de diversifier leurs leviers de communication immobilière, notamment grâce à la digitalisation du secteur.
On peut donc distinguer :
Chaque professionnel a sa propre idée de ce qu’est une prospection immobilière efficace. Tous les conseils prodigués sont d’ailleurs bons à prendre. Mais il existe tout de même quelques piliers essentiels à respecter.
En immobilier, comme en sport, une bonne préparation compte pour 90 à 95 % de la réussite ! Il faut donc faire de la prospection immobilière une priorité, surtout lorsque vous commencez à exercer comme mandataire.